Langelot chez les Pa-pous by X Lieutenant

Langelot chez les Pa-pous by X Lieutenant

Auteur:X, Lieutenant [X, Lieutenant]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse, Espionnage
Éditeur: Hachette
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


— Du calme, du calme, conseilla Langelot en voyant que la jeune fille allait recommencer à sangloter. Pour protéger tes mains, tu exigeras que Radio-Équipe t’achète des gants de caoutchouc. Et d’un. Pour le poisson, ne t’inquiète pas : je le ferai vider par quelqu’un d’autre. Au besoin, je le viderai moi-même. Et pour les autres services, que Rachid ne manquera pas de te demander d’ici quelque temps et qui auront probablement un rapport quelconque avec la situation de ton père, tu n’auras qu’à me prévenir et j’arrangerai ça.

— Toi, Séraphino ? demanda Francia, ses grands yeux pleins d’étonnement.

— Oui. Je t’en donne ma parole d’honneur. Maintenant, va te coucher, repose-toi, et pense que nous sommes de vrais amis, toi et moi. Va. »

Dans un grand mouvement d’émotion, Francia se tourna vers Langelot et l’embrassa sur les deux joues. Puis elle s’enfuit. Il resta là un instant, à la suivre des yeux, le visage trempé des larmes de la jeune fille.

« Eh bien, murmura-t-il, avec un cynisme qu’il était loin de ressentir : voilà une bonne chose de faite. J’ai recruté une informatrice qui me sera dévouée. »

Il allait regagner sa cabine quand un son inattendu le cloua sur place.

Ô nuit enchantere-esse,

Divin ravissement…

chantait une magnifique voix de ténor, couvrant le grondement de la mer.

Langelot leva les yeux et vit que c’était Ricardo, perché sur l’échelle menant au sommet de la tour, qui faisait entendre ces sons prestigieux.

Langelot attendit la fin de l’air et applaudit de toutes ses forces.

« Ah ! c’est toi, Séraphino ! cria Ricardo. Tu es bien gentil de m’applaudir. Les autres me font taire dès qu’ils m’entendent. C’est pourquoi je chante quand tout le monde dort et que la mer les empêche de m’entendre.

— Avec une voix pareille, c’est un crime de faire du pa-pou, Ricardo.

— Je le sais bien. Si tu me fais engager à l’Opéra, je quitte Radio-Équipe demain. Enfin… j’essaie.

— « Tu essaies » ? Pourquoi ? Tu ne sais pas nager ?

— Ce n’est pas ça, mon vieux, soupira Ricardo. S’il ne s’agissait que de nager, je serais parti il y a longtemps. Ah ! tu me fais dire des sottises, tiens. J’aime mieux chanter. »

Et, à pleine voix, il commença :

« La fleur que tu m’avais jetée… »

Langelot n’insista pas et se dirigea vers sa cabine. Là, une surprise l’attendait.



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